Traiter le stress est indispensable pour rester en bonne santé

Traiter le stress est indispensable pour rester en bonne santé

La grande consommation de médicaments anxiolytiques ou de tranquillisants démontre que beaucoup de personnes sont stressés. Il est de loin préférable de se tourner vers les solutions naturelles tout aussi efficaces mais dénuées d’effets secondaires.

Conséquences du stress sur notre corps

L’évolution de l’homme s’est déroulée pendant une période où les facteurs de stress étaient surtout d’ordre physique ; c’était le combat pour la survie et ceux qui ne pouvaient s’adapter mourraient. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde tout à fait différent puisque le stress lié à la survie quotidienne a disparu mais a été remplacé par des facteurs de stress chroniques, tels que la pollution, la dénaturation de l’alimentation, le bruit, le stress professionnel (stress social), les rapports humains difficiles (stress familial) et le sentiment d’insécurité.

Sur le plan physique, la sur-activation permanente du système nerveux végétatif (ortho et parasympathique) va d’abord entraîner un certain nombre de symptômes mineurs mais très significatifs. Le plus fréquent est le réveil matinal précoce vers 4-5 heures du matin.

Fatalement cette amputation de la dernière part du sommeil qui est sensée nous apporter le repos psychologique entraîne un sentiment de fatigue persistante et dans un nombre non négligeable de cas des troubles de la concentration.

Par ailleurs les stressés se plaignent fréquemment de crampes musculaires, et de grincer des dents la nuit (bruxisme), de maux de tête et de nuque dus aux tensions.

Si le processus se poursuit on constate généralement un amaigrissement, une augmentation de la tension artérielle avec palpitations, des crampes abdominales et du ‘brûlant’ à l’estomac (pyrosis), de la diarrhée et des pertes de connaissances imprévisibles et brutales (réflexe vagal) qui sont sources d’accidents tant automobiles que domestiques lors de la chute.

La plupart des facteurs de stress actuels n’exigent pas une réponse physique de notre part. Néanmoins, notre corps qui a évolué depuis des millions d’années dans un contexte de lutte pour la survie produit une réaction identique : il libère du cortisol, l’hormone du stress, qui nous prépare au combat ou à la fuite.

Si le stress est chronique, les glandes surrénales libèrent en permanence du cortisol dont les effets néfastes ressemblent à ceux d’un médicament bien connu : la cortisone.

Traiter le stress est indispensable pour rester en bonne santé

Conséquences du stress au niveau psychologique

Sur le plan psychologique, la souffrance va peu à peu s’étendre à toute la sphère psychique et déteindre sur tous les domaines de vie. Ainsi exportera-t-on son stress au travail, vers la vie familiale, en étant irritable avec ses enfants ou en prenant sa partenaire comme paratonnerre.

L’angoisse va surgir brutalement sous forme d’attaques de panique ou de crises d’hyperventilation alors qu’on est au volant en train d’aller au travail.

Des phobies s’installent. Les nuits déjà courtes sont envahies de cauchemars. Et surtout ce qui faisait plaisir précédemment ne procure plus la même satisfaction, voire laisse totalement indifférent.

Les activités sportives apparaissent comme des contraintes, les repas avec les amis ternes et sans joie, la libido s’amenuise. Ainsi petit à petit le stressé glisse vers le Burn-Out, la dépression ou l’anxiété généralisée, pour aboutir au divorce, au suicide ou à une hospitalisation psychiatrique.

Stress ou anxiété ?

Il est difficile de distinguer syndrome anxieux et syndrome de stress surtout si on conçoit qu’il y a rarement du stress sans anxiété ou de l’anxiété sans réponse de stress.

Ce qui différencie le stress de l’anxiété, c’est que bien souvent le stress est la conséquence d’un événement bien identifiable alors que l’anxieux est souvent anxieux depuis toujours.

Le discours de l’anxieux est centré sur la crainte de l’échec et son intolérance à l’incertitude, alors que le stressé insistera davantage sur sa rage quant à son sentiment d’impuissance à répondre adéquatement à la situation, à sa colère lorsqu’il se sent coincé, à l’impact négatif de son vécu actuel sur ses performances habituelles.

Les symptômes physiques sont généralement plus localisés chez les angoissés (boule dans la gorge, estomac noué, mains moites, oppressions thoraciques) alors qu’ils sont plus diffus chez les stressés.

Stress ou dépression ?

Il n’est pas aisé de différencier, dans certains cas stress et dépression. La dépression se caractérise avant tout par un état dysphorique. Dysphorique s’oppose à euphorique. Lorsqu’on se sent dysphorique, on ne se sent pas bien.

Ce mal-être peut se caractériser par de la tristesse (c’est souvent le cas de la dépression), mais aussi par du blues, un état indéfinissable de tiraillement, une irritabilité diffuse (comme dans le stress).

Pour qu’il s’agisse d’une dépression maladive, il faut que cet état dysphorique soit persistant car nous avons tous nos moments de blues, de cafard et cela ne fait pas de nous des dépressifs.

Enfin, dans la dépression on constate une perte d’intérêt et de plaisir pour les activités procurant habituellement du plaisir (la sexualité, les hobbies, le sport, les amis). Dans le stress, on constate régulièrement la persistance de l’intérêt pour ces activités tout en mentionnant une baisse de plaisir.

Ce qui différencie également le stressé du dépressif, c’est l’instinct de survie. Chez le déprimé celui-ci tend à disparaître. Le sens de la vie s’estompe, ainsi que le sens de la lutte pour survivre.

Chez les stressés, très longtemps ils vont se démener comme des diables pour trouver une issue et s’ils pensent au suicide, c’est plus comme une hypothèse pour sortir de la situation, tout en sachant très bien qu’elle ne résoudra rien, alors que chez les grands déprimés il s’agit d’avantage d’une aspiration définitive.

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